Procrastination ou protection ? Ce que votre cerveau essaie vraiment de vous dire

Qui n’a jamais repoussé l’écriture d’un projet important, détourné son attention vers une énième vidéo inspirante, ou prolongé une session de scrolling infini sur Instagram ou TikTok au lieu de se mettre au travail ?

La procrastination n’est pas une simple affaire de paresse ou de mauvaise organisation. Elle révèle bien souvent une stratégie subtile du cerveau pour nous protéger d’émotions inconfortables. Et comprendre ce mécanisme est une première étape essentielle pour retrouver fluidité, motivation et plaisir créatif.

La procrastination : une protection déguisée

Notre cerveau a une mission simple : nous éviter la douleur et rechercher le confort. Lorsque nous sommes sur le point de créer — que ce soit écrire, peindre, lancer une idée ou innover — nous nous confrontons à une forme de vulnérabilité.
Chaque projet porte une part intime de nous. Le risque de jugement, d’échec ou de rejet est perçu comme une menace émotionnelle.

Résultat : au lieu d’affronter cette tension, le cerveau enclenche une stratégie d’évitement. Ce mécanisme n’a rien d’irrationnel : il vise à nous protéger de la peur et de l’inconfort émotionnel. La procrastination n’est donc pas un défaut personnel, mais un signal à décrypter.

Pourquoi les personnes créatives sont particulièrement concernées

Dans le champ artistique, littéraire ou entrepreneurial, la créativité s’accompagne souvent d’un perfectionnisme silencieux. À Bordeaux, je reçois pour des séances d’hypnose des graphistes, auteur·es, musicien·nes, communicant·es ou entrepreneurs qui le vivent au quotidien.

  • Chaque création devient un miroir de soi : difficile d’agir quand l’enjeu émotionnel est élevé.

  • La peur de “mal faire” pousse à repousser l’action pour éviter la confrontation au résultat.

  • L’hyperconnexion accentue la comparaison sociale, nourrissant doutes et autocensure.

La procrastination n’est donc pas une fuite anodine, mais un réflexe de protection émotionnelle dans des contextes où l’expression de soi est intense.

Le piège de la dopamine numérique

Les réseaux sociaux amplifient ce mécanisme naturel. Chaque notification, like ou vidéo virale déclenche une poussée de dopamine — cette molécule qui nous donne une sensation de plaisir immédiat.
À court terme, ces micro-récompenses apaisent l’anxiété. À long terme, elles entretiennent un cercle vicieux : plus l’effort est reporté, plus il semble insurmontable.

Cette « crise moderne de la motivation » touche tout particulièrement les personnes dont l’activité repose sur la création. Une session de scrolling peut suffire à anesthésier la petite voix intérieure qui pousse à passer à l’action. La procrastination devient alors une forme douce, mais tenace, d’évitement.

Ce que cache réellement la procrastination

Derrière chaque “je ferai ça plus tard” se cache souvent :

  • Une peur du jugement ou du rejet,

  • Un sentiment d’imposture latent,

  • Un épuisement émotionnel masqué par des distractions,

  • Un déséquilibre entre l’envie et la pression intérieure.

Reconnaître ces signaux est déjà une manière de reprendre contact avec soi-même. Ce n’est pas la volonté qu’il faut renforcer, mais le dialogue intérieur à apaiser.

L’hypnose : un levier doux pour déverrouiller le passage à l’action

À Bordeaux, de plus en plus de personnes créatives se tournent vers l’hypnose thérapeutique pour dépasser ces schémas d’évitement.
Loin d’être une méthode de “contrôle de soi”, l’hypnose permet d’accéder aux filtres inconscients qui guident nos comportements automatiques.

Lors des séances, il devient possible de :

  • Identifier les émotions cachées derrière le report,

  • Apaiser les peurs de l’échec ou du jugement,

  • Créer un sentiment de sécurité intérieure qui rend l’action possible,

  • Réorienter la recherche de plaisir vers la satisfaction d’avancer vraiment.

C’est souvent dans cette zone de calme intérieur que l’élan créatif réapparaît naturellement.

Des pistes concrètes pour réapprivoiser son énergie créative

La sortie de la procrastination ne passe pas par la pression ou l’auto-discipline forcée. Elle passe par la douceur et des rituels adaptés à son propre rythme créatif :

  • Planifier des pauses numériques conscientes pour limiter l’exposition aux distractions,

  • Créer des rituels d’entrée en création (musique, respiration, auto-hypnose légère),

  • S’autoriser l’imperfection comme étape naturelle du processus,

  • Travailler dans des lieux inspirants ou en collectif pour soutenir l’élan,

  • Se reconnecter régulièrement à l’intention profonde derrière chaque projet.

Créer, c’est aussi se sentir en sécurité

La procrastination n’est pas une faiblesse, mais un signal.
Elle parle de protection, de peur, parfois de fatigue. Elle invite à écouter, à ajuster, à créer différemment.

L’hypnose offre un espace où cette écoute intérieure devient plus claire, permettant de retrouver le mouvement créatif avec confiance et légèreté.





📍 Je suis Marie Hosansky, hypnothérapeute à Bordeaux. J’accompagne les personnes créatives à dépasser leurs blocages — procrastination, peurs, doutes — pour renouer avec une créativité fluide et vivante.
👉 En cabinet ou en visio, des séances personnalisées pour libérer votre élan intérieur.

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